Traitement chirurgical du tremblement

, par  David Maltête, Romain Lefaucheur, Stéphane Derrey , popularité : 4%

Technique chirurgicale

*Principes du traitement chirurgical

Les étapes chirurgicales de la visée du Vim incluent comme la majorité des procédures stéréotaxiques :
1- l’obtention d’une imagerie référencées dans le volume stéréotaxique,
2- une sélection minutieuse des acquisitions radiologiques à utiliser en vue de l’implantation,
3- une démarche « obsessionnelle » dans le travail de planification incluant le repérage de la cible et la définition d’une trajectoire,
4- une méthodologie d’implantation rigoureuse utilisant un système de repérage anatomique qui en fonction des cibles sera combiner à un repérage électrophysiologique et/ou clinique et
5- une imagerie post-opératoire dans les 3 plans de l’espace pour contrôler la précision anatomique de l’implantation par rapport aux résultats attendues à la planification.

Que la procédure soit « frame-based » ou « frameless » robotisée, elle doit être dans tous les cas précise et reproductible d’un patient à l’autre pour garantir in fine le meilleur résultat fonctionnel. Si la connaissance de son propre « système stéréotaxique » est primordiale, il en est d’autant des outils d’imagerie et des logiciels de planification et de fusion d’images que l’on utilise et qui lorsqu’ils ne sont pas maitrisés, peuvent être, à leur tour, source d’erreur et d’imprécision.

Il y a probablement autant de « techniques chirurgicales » que de centre et chacun doit mettre en place sa propre procédure en fonction des outils qu’il possède. Néanmoins certains points fondamentaux sont quasi immuables en ce qui concerne la visée du Vim. L’une des spécificités de cette cible est de pas être visible en IRM quelque soit la séquence utilisée. Un repérage « indirect » de la cible reste nécessaire en s’appuyant par conséquent sur les données d’un atlas stéréotaxique qui dans l’idéal pourra être normalisé selon l’anatomie de chacun. Par conséquent, pour le Vim, une chirurgie éveillée s’impose encore, afin de combiner au contrôle anatomique per-operatoire, un contrôle électro-clinique permettant d’ajuster au mieux le positionnement de l’électrode définitive.