Encyclopædia Neurochirurgica http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/ fr SPIP - www.spip.net (Sarka-SPIP) Encyclopædia Neurochirurgica http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/local/cache-vignettes/L144xH129/siteon0-7bc2e.png http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/ 129 144 Traitement chirurgical des anévrysmes de la circulation antérieure http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article52 http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article52 2017-12-27T10:44:28Z text/html fr Julien Engelhardt , Emmanuel Cuny , Guillaume Penchet <p>Toute chirurgie anévrysmale comporte les même temps opératoires, avec à chaque fois les mêmes questions à se poser lors du planning pré-chirurgical. Le premier temps, après la craniotomie, consiste à évoluer dans l'espace sous-arachnoïdien (vallée sylvienne, citerneoptico-carotidienne, etc…) pour accéder à l'anévrysme et aux branches artérielles associées. A ce stade-là, il sera très important de savoir obtenir la détente cérébrale nécessaire à la dissection. Le deuxième temps consiste à identifier le vaisseau porteur de l'anévrysme ainsi que ces branches de division, afin d'en maintenir le contrôle à tous les temps de la dissection. Certains éléments visibles sur l'imagerie pré-opératoire permettront d'ores-et-déjà de s'orienter vers un clampage temporaire, partiel ou total. Le troisième temps représente la dissection de l'anévrysme et la compréhension des rapports du sac et du collet avec les branches artérielles avoisinantes. La pose du clip intervient ensuite, dans un quatrième temps, lorsque la situation est parfaitement comprise et maîtrisée.Enfin, la dernière étape consiste en la validation de l'acte par une ponction du sac permettant de s'assurer de l'exclusion complète de l'anévrysme et une vidéo-angiographie au vert d'indocyanine permettant de valider la perméabilité des différents axes artériels impliqués.C'est selon ce schéma que nous vous proposons cet article portant sur la chirurgie des anévrysmes de la circulation antérieure (péri-calleux exclus).</p> - <a href="http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?rubrique4" rel="directory">Techniques chirurgicales</a> <img class='spip_logos' alt="" align="right" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/local/cache-vignettes/L150xH144/arton52-7af2d.png' width='150' height='144' /> <div class='rss_texte'><div id='decoupe_haut' class='pagination decoupe_haut'> <img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <img class="no_image_filtrer" alt="Page précédente" title="Page précédente" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <span class="cs_pagination_off">1</span> <a title="Page 2 : III. Indications" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-12' class="decoupe_page">2</a> <a title="Page 3 : IV. Critères requis pour poser l'indication et préparer (...)" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=3-12' class="decoupe_page">3</a> <a title="Page 4 : V. Acte chirurgical :" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=4-12' class="decoupe_page">4</a> <a title="Page 5 : V.3. Description de l'acte chirurgical" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=5-12' class="decoupe_page">5</a> <a title="Page 6 : V.2.b. Les abords des anévrysmes de la partie antérieure (...)" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=6-12' class="decoupe_page">6</a> <a title="Page 7 : V.2.d. La mise en place du clip définitif :" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=7-12' class="decoupe_page">7</a> <a title="Page 8 : 4. Critères requis pour s'assurer de la réalisation (...)" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=8-12' class="decoupe_page">8</a> <a title="Page 9 : SYNTHESE DE L'ACTE CHIRURGICAL :" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=9-12' class="decoupe_page">9</a> ... <a title="Page 11 : b. Ischémie post-opératoire :" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=11-12' class="decoupe_page">11</a> <a title="Page 12 : Bibliographie :" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=12-12' class="decoupe_page">12</a> <a href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-12' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Page suivante" title="Page suivante" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> <a title="Dernière page" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=12-12' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> </div> <h3 class="spip">Résumé et mots clé</h3> <p>Toute chirurgie anévrysmale comporte les même temps opératoires, avec à chaque fois les mêmes questions à se poser lors du planning pré-chirurgical. Le premier temps, après la craniotomie, consiste à évoluer dans l'espace sous-arachnoïdien (vallée sylvienne, citerneoptico-carotidienne, etc…) pour accéder à l'anévrysme et aux branches artérielles associées. A ce stade-là, il sera très important de savoir obtenir la détente cérébrale nécessaire à la dissection. Le deuxième temps consiste à identifier le vaisseau porteur de l'anévrysme ainsi que ces branches de division, afin d'en maintenir le contrôle à tous les temps de la dissection. Certains éléments visibles sur l'imagerie pré-opératoire permettront d'ores-et-déjà de s'orienter vers un clampage temporaire, partiel ou total. Le troisième temps représente la dissection de l'anévrysme et la compréhension des rapports du sac et du collet avec les branches artérielles avoisinantes. La pose du clip intervient ensuite, dans un quatrième temps, lorsque la situation est parfaitement comprise et maîtrisée.Enfin, la dernière étape consiste en la validation de l'acte par une ponction du sac permettant de s'assurer de l'exclusion complète de l'anévrysme et une vidéo-angiographie au vert d'indocyanine permettant de valider la perméabilité des différents axes artériels impliqués.C'est selon ce schéma que nous vous proposons cet article portant sur la chirurgie des anévrysmes de la circulation antérieure (péri-calleux exclus).</p> <p>Mots clé : anévrysme intracrânien, chirurgie, clipping, wrapping</p> <hr class="spip" /><h3 class="spip">I. Définition et anatomie :</h3> <p>Un anévrysme est défini par la perte de parallélisme des parois artérielles. Il en existe plusieurs types, parmi lesquels le principal rencontré en pathologie intracrânienne est l'anévrysme sacciforme. Le traitement des anévrysmes plus complexes (fusiformes par exemple) n'est pas envisagé dans cet article.Pour les anévrysmes sacciformes, on définit un sac, un collet et un dôme. Le sac peut être multilobé. Enfin, il existe souvent des zones de fragilité sur le sac correspondantà des phlyctènes.Un anévrysme est dit géant lorsque le diamètre maximal de son sac est supérieur ou égal à 25mm.</p> <p>Dans son article sur les anévrysmes, A. L Rhoton <a href="http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article52&artpage=12-12#outil_sommaire_8" class='spip_out'>1</a> décrit 3 « lois » anatomiques régissant la localisation des anévrysmes sacciformes sur le polygone de Willis. La première dit que les anévrysmes se trouvent au niveau d'une bifurcation du vaisseau porteur, soit à la naissance d'une branche collatérale (artère communicante postérieure / artère carotide interne par exemple), soit à la division du tronc principal en ses branches terminales (terminaison carotidienne ou bifurcation sylvienne par exemple). La deuxième dit que les anévrysmes se situent au niveau d'une courbure artérielle, et sur sa face convexe. La troisième, corollaire de la deuxième, dit que le dôme (et en général la phlyctène de rupture) pointe dans la direction qu'aurait eu le sang si la portion artérielle proximale à la courbure avait suivi une ligne droite. Ces 3 lois, basées sur des observations anatomiques, sont en concordance avec les théories rhéologiques expliquant la formation des anévrysmes aux points de turbulences (ou stress) hémodynamiques maximales. La localisation préférentielle des anévrysmes peut être résumée sur le schéma suivant</p> <p><span class='spip_document_714 spip_documents spip_documents_center'> <img src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/local/cache-vignettes/L500xH611/figure1-89d4b.jpg' width='500' height='611' alt="" /></span></p> <h3 class="spip">II. Historique : de l'intervention de Dandy à l'ère de l'endovasculaire</h3> <p>Le 23 mars 1937, le neurochirurgien américain Walter Edward Dandy exclut un anévrysme carotidien par un clip en V posé au collet <a href="http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article52&artpage=12-12#outil_sommaire_8" class='spip_out'>2</a>. Son rapport indique qu'il s'agissait d'un patient de 43 ans, alcoolique notoire, se présentant avec une ophtalmoplégie et un ptosis douloureux. Sans demander une angiographie carotidienne, pourtant développée par Moniz dix ans auparavant, Dandy posa le diagnostic d'anévrysme sur le polygone de Willis. Il opta pour une approche qu'il qualifia « d'hypophysaire », et la dissection fut grandement facilitée par l'atrophie cérébrale du patient. L'anévrysme se présentant facilement, avec un collet étroit, un seul clip plat en V suffit à l'exclure complètement de la circulation. Le patient se réveilla sans complication et la paralysie du III régressa rapidement. A partir de cette date, et jusqu'à l'avènement des techniques endovasculaires, le traitement standard d'un anévrysme intracrânien devint son exclusion par un clip au collet. Le deuxième acte fondateur du traitement des anévrysmes intracrâniens fut le développement des coils détachables par Guglielmi en 1991 <a href="http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article52&artpage=12-12#outil_sommaire_8" class='spip_out'>3</a>. Très rapidement, les techniques endovasculaires entrèrent en compétition avec la technique classique microchirurgicale. En effet, après l'agrément donné par la FDA (Food and Drug Administration) pour les GDC (Gluglielmi Detachable Coils) en 1995, leur utilisation crût de manière exponentielle, si bien qu'un essai randomisé multicentrique international devint indispensable pour établir avec un bon niveau de preuve l'efficacité et la sécurité de ce système comparé au traitement standard microchirurgical, et donc pour déterminer sa place dans la stratégie thérapeutique.Ainsi, l'essai ISAT (International Subarachnoid Aneurysm Trial) permit d'inclure en 5 ans, de 1997 à 2002, 2143 patients sur 16 centres. Il avait pour objectif de comparer l'efficacité et la sécurité du traitement endovasculaire par coïls<i>versus</i>microchirurgie pour les patients souffrant d'HSA par rupture d'anévrysme datant de moins de 28 jours, pour lesquels neurochirurgiens et neuroradiologues avaient convenu sur la base des données angiographiques que les deux traitements étaient envisageables et qu'il existait un doute quant au meilleur traitement à proposer. N'étaient pas inclus les patients jugés trop graves ou trop âgés ou ayant de trop lourds antécédents pour justifier d'un traitement actif de leur rupture d'anévrysme. Il est important de noter que sur les 9559 patients éligibles pour la randomisation, seuls 2143 (22%) furent inclus dans l'étude. Cela signifie que cette cohorte, bien qu'importante, n'était pas représentative de la population globale des patients souffrant d'hémorragie méningée anévrysmale. Ainsi, les patients inclus étaient en relativement bon grade clinique (plus de 85% de WFNS 1 ou 2), la moitié des anévrysmes faisait moins de 5mm et provenaient du complexe cérébral antérieur pour 50% ou de la carotide interne pour 32,5% d'entre eux contre 2,7% provenant de la circulation postérieure. La conclusion après 1 an de suivi après traitement fut une réduction du risque relatif de décès ou de handicap sévère de 22,6% (IC95% 8,9 – 34,2) après traitement par embolisation par coils par rapport au traitement microchirurgical, avec cependant, déjà à 1 an, un bémol sur le taux de récidive hémorragique dans le bras endovasculaire et un doute sur la pérennité de l'effet de ce traitement.L'analyse récente des résultats à 10 ans de suivi (concernant uniquement les patients inclus au Royaume-Uni) montre,quant à elle, une légère supériorité du traitement endovasculaire par rapport au traitement microchirurgical sur la probabilité d'être vivant et indépendant, OR = 1,34 [IC95% 1,07 – 1,67] <a href="http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article52&artpage=12-12#outil_sommaire_8" class='spip_out'>6</a>.Cependant, cette étude n'a comparé que le coiling simple tel que pratiqué durant la période d'inclusion (1994 – 2002) au traitement chirurgical. Depuis, de nombreuses techniques endovasculaires ont vu le jour dans le but de traiter les anévrysmes à collet large. Citons le « remodelling » par ballonnet, utilisable en période aiguë de l'HSA, ou l'utilisation de stents et de flow-diverters, nécessitant une couverture par antiagrégation plaquettaire et donc contre-indiqués dans les 10 jours suivant le saignement anévrysmal. Ces techniques, de plus en plus usitées à l'heure actuelle, n'ont pas fait la preuve de leur efficacité et de leur sécurité d'emploi dans une étude prospective randomisée les comparant au traitement microchirurgical. Ainsi, bien que les résultats d'ISAT ne fussent applicables qu'au type de patient inclus dans l'étude et à une embolisation par coïls simples, et non pas à n'importe quel patient admis aux urgences pour anévrysme rompu, la portée des résultats de cette étude dépassa largement le cadre des critères d'inclusion des patients. Ainsi, les techniques endovasculaires, initialement développées pour pallier à l'impossibilité du traitement microchirurgical dans certaines situations, se sont très rapidement, en une décennie, imposées comme le traitement standard et de première intention de la majorité des anévrysmes en France et en Grande-Bretagne. Ceci est illustré par le fait que, en 2011, 85% des anévrysmes ont été traités par voie endovasculaire au Royaume-Uni <a href="http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article52&artpage=12-12#outil_sommaire_8" class='spip_out'>6</a>. La situation actuelle, marquée par la suprématie du traitement endovasculaire des anévrysmes a clairement mené à se poser la question suivante : reste-t-il des indications chirurgicales ?</p> <p>Dans le but de palier à l'absence de représentativité de la cohorte ISAT par rapport à l'ensemble des patients souffrant d'HSA anévrysmale, l'équipe du Barrow Neurological Institute proposa une étude randomisée contrôlée prospective unicentrique (BRAT : Barrow Ruptured Aneurysm Trial) portant sur tous les patients admis pour hémorragie méningée anévrysmale entre 2003 et 2007. Dès leur arrivée aux urgences, 408 patients furent randomisés en 2 bras :exclusion par clip(209)<i>versus</i>embolisation (199) et analysés en intention de traiter <a href="http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article52&artpage=12-12#outil_sommaire_8" class='spip_out'>7</a>. Bien que la modeste taille de la cohorte ne permit pas de conclure à une différence significative entre les 2 bras concernant l'objectif principal sur un suivi à 6 ans (nombre de patients décédés ou dépendants soit un mRS >2 comme dans ISAT), les résultats permirent de mettre au clair au moins un point intéressant. Sur 199 patients alloués au traitement endovasculaire, 75 (38%) bénéficièrent en fait d'une chirurgie, contre 4 patients initialement randomisés dans le brasexclusion par clipet finalement embolisés. Cette différence de cross-over (38% coils vers clip) contre 1.9% (clip vers coils) montrait que l'embolisation ne permettait d'apporter une solution adéquate que dans 62% des situations d'anévrysme rompu alors que 98% des situations pouvaient être résolues par la chirurgie.</p> <p>En conclusion de cette revueportant sur les deux seules études randomisées contrôlées prospectives comparant traitement endovasculaire et chirurgical dans le cas des anévrysmes rompus, il semblerait que le premier soit supérieur au second en terme de survie sans handicap (mRS < 3) à court terme (à 1 an post-traitement, mais pas à 5 ans et peut-être à 10 ans) dans les cas d'anévrysmes rompus de petite taille et de la circulation antérieure (essentiellement complexe communicant antérieur) chez des patients en bon état clinique, avec un traitement uniquement par coiling simple. Les autres stratégies thérapeutiques (embolisation d'un anévrysme puis évacuation d'un hématome dans les hémorragies cérébro-méningées, « remodelling » par ballonnet, embolisation partielle d'un anévrysme complexe rompu en attendant un deuxième traitement à froid par stenting ou flow-diverter) n'ont pour l'instant pas été comparées au traitement chirurgical. Enfin, l'effet du traitement endovasculaire semble moins pérenne, avec un taux d'occlusioncomplète de l'anévrysme par traitement endovasculaire n'excédant pas 60% dans la littérature, contre plus de 90% pour le traitement chirurgical, aboutissant à un retraitement de l'anévrysme dans 16% et 4% des cas respectivement <a href="http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article52&artpage=12-12#outil_sommaire_8" class='spip_out'>7</a>.A la lumière de ces données, nous pensons qu'il n'y a pas d'arguments pour proposer un traitement endovasculaire en première intention à tout patient admis pour rupture d'anévrysme mais que la discussion entre chirurgie et embolisation doit avoir lieu pour chaque situation clinique. A fortiori, le traitement chirurgical doit garder toute sa place dans les cas de :</p> <ul class="spip"><li> Sujets jeunes présentant donc un risque cumulatif plus élevé de recanalisation en cas de traitement endovasculaire</li><li> Architecture défavorable à un traitement par coiling simple : collet large, branches naissant au collet : chirurgie en première intention selon les données de l'angioTDM ou en seconde intention après échec d'embolisation</li><li> Localisations particulières : anévrysmes sylviens car souvent d'architecture complexe, anévrysmes de l'artère communicante postérieure (20% de recanalisation dans ISAT)</li><li> Situations cliniques particulières : hémorragie cérébro-méningée avec hématome réalisant un effet de masse,et l'anévrysme de l'artère communicante postérieure responsable d'uneparalysie oculomotrice demeilleur pronosticde récupération fonctionnelle après traitement chirurgical <a href="http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article52&artpage=12-12#outil_sommaire_8" class='spip_out'>8,9</a>.</li><li> Aucune donnée prospective comparative randomisée n'étant disponible dans les cas des anévrysmes asymptomatiques à l'heure actuelle, le traitement, s'il est indiqué, sera discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (neurochirurgiens et neuroradiologues) et les mêmes caractéristiques (âge du patient, comorbidités,angio-architecture anévrysmale) seront prises en compte.</li></ul><div id='decoupe_bas' class='pagination decoupe_bas'> <img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <img class="no_image_filtrer" alt="Page précédente" title="Page précédente" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <span class="cs_pagination_off">1</span> <a title="Page 2 : III. Indications" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-12' class="decoupe_page">2</a> <a title="Page 3 : IV. Critères requis pour poser l'indication et préparer (...)" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=3-12' class="decoupe_page">3</a> <a title="Page 4 : V. Acte chirurgical :" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=4-12' class="decoupe_page">4</a> <a title="Page 5 : V.3. Description de l'acte chirurgical" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=5-12' class="decoupe_page">5</a> <a title="Page 6 : V.2.b. Les abords des anévrysmes de la partie antérieure (...)" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=6-12' class="decoupe_page">6</a> <a title="Page 7 : V.2.d. La mise en place du clip définitif :" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=7-12' class="decoupe_page">7</a> <a title="Page 8 : 4. Critères requis pour s'assurer de la réalisation (...)" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=8-12' class="decoupe_page">8</a> <a title="Page 9 : SYNTHESE DE L'ACTE CHIRURGICAL :" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=9-12' class="decoupe_page">9</a> ... <a title="Page 11 : b. Ischémie post-opératoire :" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=11-12' class="decoupe_page">11</a> <a title="Page 12 : Bibliographie :" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=12-12' class="decoupe_page">12</a> <a href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-12' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Page suivante" title="Page suivante" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> <a title="Dernière page" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=12-12' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> </div> </div> Douleur chronique. http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article49 http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article49 2017-10-06T13:56:04Z text/html fr Benjamin Pommier, Andrei Brinzeu, François Vassal , Marc SINDOU <p>Qu'elle soit un simple symptôme ou le centre de la plainte du patient, la douleur est rencontrée de manière quotidienne dans la plupart des disciplines médicales. Lorsqu'elle devient chronique, échappant aux traitements étiologiques, elle constitue une véritable maladie et relève du domaine de la neurochirurgie. Il convient d'enfaire un bilan sémiologique complet et précis.</p> <p>Lorsque les traitements étiologiques ont été menés à terme, il est nécessaire de proposer un traitement symptomatique reposant en premier lieu sur des traitements médicamenteux composés d'antalgiques conventionnels et de co-antalgiques. En cas d'échec, la neurochirurgie fonctionnelle peut être envisagée.Dans le cadre de certaines douleurs néoplasiques bien localisées, des techniques lésionnelles ou des thérapies intrathécales peuvent être mises en œuvre. Pour les douleurs neuropathiques, les premières options sont les techniques de neuromodulation. Ces méthodes qui sont conservatrices ont pour objectif de renforcer les systèmes inhibiteurs à différents niveaux, et selon les techniques, ces niveaux sont dépendants de la topographie et du mécanisme de la lésion causale. Par ailleurs, certaines douleurs neuropathiques, notamment celles générées par des foyers de neurones hyperactifs, peuvent être traitées par des méthodes lésionnelles. Ainsi en est-il de la DREZotomie neurochirurgicale.</p> <p>Le clinicien doit à comprendre quels sont les niveaux d'origine ainsi que les mécanismes neuronaux des douleurs auxquelles il est confronté. Le succès de la chirurgie antalgique dépend de cette analyse tant sur le plan anatomique que physiologique.L'adéquation de la prise en charge de la douleur chronique dépend de l'analyse précise des différentes composantes et de la recherche rigoureuse des mécanismes (souvent multiples) La prise en charge doit être multidisciplinaire.</p> - <a href="http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?rubrique1" rel="directory">Pathologies</a> <div class='rss_texte'><div id='decoupe_haut1' class='pagination decoupe_haut'> <img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <img class="no_image_filtrer" alt="Page précédente" title="Page précédente" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <span class="cs_pagination_off">1</span> <a title="Page 2 : II. Historique" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-7' class="decoupe_page">2</a> <a title="Page 3 : III. Histoire naturelle" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=3-7' class="decoupe_page">3</a> <a title="Page 4 : V. Principes physiopathologiques du processus (...)" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=4-7' class="decoupe_page">4</a> <a title="Page 5 : VI. Diagnostic" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=5-7' class="decoupe_page">5</a> <a title="Page 6 : VII. Traitements" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=6-7' class="decoupe_page">6</a> <a title="Page 7 : VII.3. Indications et conduites à tenir" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=7-7' class="decoupe_page">7</a> <a href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-7' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Page suivante" title="Page suivante" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> <a title="Dernière page" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=7-7' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> </div> <h3 class="spip">Résumé</h3> <p>Qu'elle soit un simple symptôme ou le centre de la plainte du patient, la douleur est rencontrée de manière quotidienne dans la plupart des disciplines médicales. Lorsqu'elle devient chronique, échappant aux traitements étiologiques, elle constitue une véritable maladie et relève du domaine de la neurochirurgie. Il convient d'enfaire un bilan sémiologique complet et précis.</p> <p>Lorsque les traitements étiologiques ont été menés à terme, il est nécessaire de proposer un traitement symptomatique reposant en premier lieu sur des traitements médicamenteux composés d'antalgiques conventionnels et de co-antalgiques. En cas d'échec, la neurochirurgie fonctionnelle peut être envisagée.Dans le cadre de certaines douleurs néoplasiques bien localisées, des techniques lésionnelles ou des thérapies intrathécales peuvent être mises en œuvre. Pour les douleurs neuropathiques, les premières options sont les techniques de neuromodulation. Ces méthodes qui sont conservatrices ont pour objectif de renforcer les systèmes inhibiteurs à différents niveaux, et selon les techniques, ces niveaux sont dépendants de la topographie et du mécanisme de la lésion causale. Par ailleurs, certaines douleurs neuropathiques, notamment celles générées par des foyers de neurones hyperactifs, peuvent être traitées par des méthodes lésionnelles. Ainsi en est-il de la DREZotomie neurochirurgicale.</p> <p>Le clinicien doit à comprendre quels sont les niveaux d'origine ainsi que les mécanismes neuronaux des douleurs auxquelles il est confronté. Le succès de la chirurgie antalgique dépend de cette analyse tant sur le plan anatomique que physiologique.L'adéquation de la prise en charge de la douleur chronique dépend de l'analyse précise des différentes composantes et de la recherche rigoureuse des mécanismes (souvent multiples) La prise en charge doit être multidisciplinaire.</p> <h3 class="spip">I. Définition</h3> <p>La douleur se définit comme « l'expression d'une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à une pathologie tissulaire existante ou potentielle ou décrite en termes de lésion »(59). Il s'agit physiologiquement d'un signal d'alarme informant sur la survenue d'un état pathologique.</p> <p>La douleur chronique provient de mécanismes générateurs pouvant être différents. Par son intensité et sa chronicité, elle aboutit à un état de « douleur maladie ». Elle est nécessairement liée à la subjectivité du patient et ne peut être exprimée que par un comportement verbal ou moteur. Elle revêt trois composantes :</p> <ul class="spip"><li><i>Une composante physique sensori-discriminative</i>(siège, irradiation, intensité, nature et durée).</li><li><i>Une composante affective et psychologique</i>(perception désagréable entraînant des modifications psychologiques prolongées).</li><li><i>Une composante cognitivo-comportementale</i>caractérisée par une mémorisation au niveau central et pouvant induire des comportements pathologiques (addiction, repli sur soi, etc.) Les douleurs chroniques auxquelles le neurochirurgien peut être confronté sont de types variés :</li></ul> <p><img src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif' width='8' height='11' class='puce' alt="-" /> les douleurs cancéreuses sont le fait de l'envahissement tissulaire par la lésion tumorale accompagné de réactions inflammatoires, lésions nécrotiques et transformations cicatricielles. Elles sont la plupart du temps caractérisées par un excès d'influx nociceptifs mais peuvent également être de nature neuropathique lorsque l'infiltration tumorale a mené à des lésions nerveuses ; il s'agit alors de douleurs « mixtes ».</p> <p><img src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif' width='8' height='11' class='puce' alt="-" /> les douleurs neuropathiques sont définies comme « des douleurs liées à une lésion et/ou un dysfonctionnement du système nerveux périphérique ou central intéressant principalement le système somato-sensoriel »(59).</p> <p><img src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif' width='8' height='11' class='puce' alt="-" /> les syndromes douloureux régionaux complexes (type 1 et 2) correspondent à des états d'auto-entretien d'une douleur chronique par dysfonctionnement du système nerveux sympathique. Ils correspondent respectivement aux algodystrophies et aux causalgies.</p> <p>La neurochirurgie de la douleur concerne les douleurs chroniques résistantes aux traitements étiologiques et aux thérapeutiques médicamenteuses. Il s'agit d'une branche de la neurochirurgie fonctionnelle dont l'objectif est de corriger des désordres fonctionnels qui ne peuvent être normalisés par la cure directe de l'affection en cause.</p><div id='decoupe_bas1' class='pagination decoupe_bas'> <img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <img class="no_image_filtrer" alt="Page précédente" title="Page précédente" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <span class="cs_pagination_off">1</span> <a title="Page 2 : II. Historique" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-7' class="decoupe_page">2</a> <a title="Page 3 : III. Histoire naturelle" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=3-7' class="decoupe_page">3</a> <a title="Page 4 : V. Principes physiopathologiques du processus (...)" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=4-7' class="decoupe_page">4</a> <a title="Page 5 : VI. Diagnostic" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=5-7' class="decoupe_page">5</a> <a title="Page 6 : VII. Traitements" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=6-7' class="decoupe_page">6</a> <a title="Page 7 : VII.3. Indications et conduites à tenir" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=7-7' class="decoupe_page">7</a> <a href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-7' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Page suivante" title="Page suivante" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> <a title="Dernière page" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=7-7' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> </div> </div> Epilepsie associée aux gliomes infiltrants de l'adulte http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article48 http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article48 2017-07-07T09:45:04Z text/html fr Johan Pallud <p>Les mécanismes impliqués dans la genèse de l'épilepsieassociée aux gliomes infiltrants sont multifactoriels, entremêlant à la fois des caractéristiques tumorales et des remaniements induits dans le néocortex péri-tumoral. Le néocortex péri-tumoral apparaît comme une structure centrale de la prise en charge thérapeutique, et notamment neurochirurgicale, des gliomes infiltrants, car les activités épileptiques et l'infiltration tumorale y cohabitent, le néocortex contenant à la fois une population de cellules tumorales gliales suffisante pour générer des altérations significatives et contenant une population suffisante de cellules pyramidales fonctionnelles pour générer des activités épileptiques.Chez un patient porteur d'un gliome infiltrant, la survenue d'une seule crise d'épilepsie est synonyme de maladie épileptique. La survenue de crises épileptiques, leur ré-apparition ou leur augmentation chez un patient traité doivent faire rechercher une récidive tumorale. Les effets indésirables des médicaments anti-épileptiques étant plus fréquents chez les patients porteurs de gliomes infiltrants, il n'y a pas d'indication à instaurer un traitement en prophylaxie primaire en l'absence de crise épileptique. Il est en revanche recommandé de débuter une monothérapie anti-épileptique dès la première crise, le lévétiracétamétant la première molécule à proposer.</p> - <a href="http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?rubrique1" rel="directory">Pathologies</a> <img class='spip_logos' alt="" align="right" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/local/cache-vignettes/L150xH137/arton48-7121e.png' width='150' height='137' /> <div class='rss_texte'><div id='decoupe_haut2' class='pagination decoupe_haut'> <img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <img class="no_image_filtrer" alt="Page précédente" title="Page précédente" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <span class="cs_pagination_off">1</span> <a title="Page 2 : III. Histoire naturelle" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-9' class="decoupe_page">2</a> <a title="Page 3 : IV. Epidémiologie" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=3-9' class="decoupe_page">3</a> <a title="Page 4 : V. Principes physiopathologies du processus pathologique" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=4-9' class="decoupe_page">4</a> <a title="Page 5 : VI. Diagnostic" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=5-9' class="decoupe_page">5</a> <a title="Page 6 : Figure 1" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=6-9' class="decoupe_page">6</a> <a title="Page 7 : Figure 2" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=7-9' class="decoupe_page">7</a> <a title="Page 8 : Figure 3" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=8-9' class="decoupe_page">8</a> <a title="Page 9 : Références" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=9-9' class="decoupe_page">9</a> <a href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-9' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Page suivante" title="Page suivante" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> <a title="Dernière page" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=9-9' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> </div> <p>Mots clés : Épilepsie ; Gliome ; Néocortex ; Pharmacorésistance</p> <h3 class="spip">I. Définition</h3> <p>La ligue internationale contre l'épilepsie définit la maladie épileptique à partir d'une seule criseépileptique en cas de présence d'un facteur prédisposant à de futures crises (47). Ainsi, chez un patient porteur d'un gliome infiltrant, la survenue d'une seule crise d'épilepsie est synonyme de maladie épileptique.</p> <p>Définition associée : voir chapitre « <a href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article6' class='spip_in'>Gliomes diffus de bas grade</a> »</p> <h3 class="spip">II. Historique : à la recherche des sites anatomiques de genèse</h3> <p>Une préoccupation neurochirurgicale essentielle, bien avant de comprendre les mécanismes physiopathologiques sous-jacents, est la localisation des sites anatomiques de genèse responsables de l'épilepsie associée aux gliomes infiltrants.</p> <p><strong>II.1.Approche clinique électrophysiologique directe per-opératoire</strong></p> <p>Dès les années 1930, l'approche par électrocorticographie directe per-opératoire a constitué le principal outil pour localiser la tumeur à des fins chirurgicales et pour comprendre l'organisation du réseau épileptogène (8, 44, 49, 51, 96). En 1935, Foerster et Altenburger démontrent pour la première fois que le tissu tumoral des gliomes est électriquement inactif du fait d'une destruction neuronale massive et que des perturbations électriques, à type d'ondes lentes, peuvent être enregistrées au voisinage dela tumeur. La présence d'un silence électrique au centre de la lésion et la possible présence d'anomalies électriques dans leur périphérie sont devenues la règle d'organisation électrophysiologique concernant les gliomes infiltrants (96). Une étude remarquable par transcorticographie per-opératoire avec des enregistrements pluri-unitaires et unitaires effectués sur 22 tumeurs cérébrales a été publiée en 1966 par l'équipe de la Pitié-Salpêtrière (51). Elle confirme qu'un silence électrique, correspondant àune destruction neuronale totale, est presque exclusivement retrouvé en regard d'un envahissement tumoral macroscopique du néocortex et jamais retrouvé en regard d'un néocortex morphologiquement normal. Des tracés discontinus, associant activités en bouffées et silence électrique, sont retrouvés en regard du néocortex sans envahissement macroscopique à la périphérie d'un envahissement tumoral macroscopique. Une activité Delta polymorphe, de rythmicité, d'organisation et d'amplitude variables, est retrouvéeen regard du néocortex macroscopiquement normal. L'équipe de Montréal, dans les années 60, a rapporté des résultats similaires en électrocorticographie per-opératoire de surface chez des patients épileptiques porteurs d'un gliome infiltrant de bas grade :une activité épileptiforme à type de pointes dans le néocortex péri-tumoral et une activité d'ondes lentes rythmique sur la projection tumorale alors même que les circonvolutions cérébrales semblaient macroscopiquement intactes (44). Cette organisation électrique peut être calquée sur l'organisation tumorale avec, du centre de la tumeur à sa périphérie, un silence électrique entouré d'une zone d'activité discontinue entourée d'une zone d'activité Delta polymorphe entourée d'une zone Delta monomorphe correspondant à la décroissance de l'infiltration tumorale (51). Ces constats sont cependant à pondérer par l'organisation spatiale des gliomes infiltrants qui, par définition, ne possèdent pas de limites tumorales nettes (28, 29, 60, 61, 87). L'équipe de Sainte-Anne à Paris a réalisé, dans les années 80, une étude de corrélations électrophysio-anatomo-pathologiques sur une série de 11 patients porteurs d'une épilepsie pharmacorésistante associée à gliome infiltrant en couplant les données de la stéréoélectroencéphalographie et à celles de biopsies stéréotaxiques étagées effectuées le long du trajet des électrodes de stéréoélectroencéphalographie (79). L'équipe de Rennes a rapporté une expérience identique (95). Ces travaux uniques, qui utilisent une approche méthodologique puissante, ont permis de mettre en évidence une activité électrique systématiquement déprimée à type de « silence électrique » au sein du tissu tumoral et des zones anormales à l'imagerie tomodensitométrique, une activité électrique de fond toujours préservée avec ou sans pointes inter-critiques dans le tissu cérébral normal et dans le tissu cérébral siège d'un œdème sans infiltration tumorale et une activité permanente Théta-Delta de haut voltage avec ou sans pointes inter-ictales dans le tissu cérébral siège d'une infiltration tumorale. L'équipe d'Ojemann à Seattle, dans le début des années 90, a corrélé les données de l'électrocorticographie per-opératoire aux anomalies histopathologiques et a rapporté une activité épileptiforme inter-ictale dans le néocortex péri-tumoral qui ne présentait pas d'infiltration tumorale notable mais une gliose modérée à l'analyse histopathologique (8, 49).</p> <p><strong>II.2 Approche expérimentale sur modèles animaux</strong></p> <p>Des préparations expérimentales par xénogreffe de lignées de gliomes dans des cerveaux murins ont permis d'étudier plus en détail les sites de genèse des activités épileptiques et leurs liens avec l'infiltration tumorale, avec toutes les limites que ces préparations expérimentales engendrent (16, 17, 63, 110). La stéréoélectroencéphalographie sur l'animal vigil en conditions physiologiques a permis d'enregistrer des activités épileptiformes dans le cortex péri-tumoral, dans les 2 mm entourant la tumeur, mais pas dans la tumeur elle-même (63). L'activité épileptiformeest initiée dans les couches corticales supra-granulaires situées dans la proche périphérie de la tumeur siège d'une infiltration modérée par des cellules tumorales isolées selon une organisation péri-neuronale (17, 63, 110). La propagation des activitésépileptiformes se fait horizontalement dans les couches supra-granulaires du néocortex adjacent (63).</p> <p><strong>II.3. Approche expérimentale sur modèles humains</strong></p> <p><i>II.3.1. Approche morphologique</i></p> <p>L'étude histopathologique des prélèvements opératoires de néocortex péri-tumoral siège d'une activité épileptique a confirmé une diminution de l'immunoréactivité à la somatostatine et au GABA sans modification structurelle des interneurones GABAergiques persistants (49, 119, 120, 132). Une étude micro-anatomique réalisée dans le néocortex siège d'une infiltration tumorale gliale a également mis en évidence des anomalies neuronales résultant en une diminution de l'inhibition GABAergique en lien avec l'infiltration tumorale (71, 72). Ces constats suggèrent une diminution de la fonctionnalité de la neurotransmission GABAergique dans ce tissu qui pourrait rendre compte de l'épileptogénicité par défaut d'inhibition.</p> <p><i>II.3.2. Approche électrophysiologique</i></p> <p>Des enregistrements électrophysiologiques intracellulaires<i>ex vivo</i>de cellules pyramidales situées dans le néocortex péri-tumoral prélevé au cours de chirurgie de résection ont montré des réponses anormales dans 80% des cas avec perte de l'inhibition fonctionnelle (119, 120). De plus, le néocortex péri-tumoral contient plus de cellulespyramidales déchargeant en bouffées que la tumeur, que la proximité immédiate de la tumeur et que le tissu contrôle qui n'en contient jamais (51, 63).</p> <p>La chirurgie de résection des gliomes infiltrants avec monitorage fonctionnel per-opératoire permet d'obtenir du tissu cérébral avec un degré variable d'infiltration tumorale. Une étude récente a profité de cette opportunité et a mené des enregistrements électrophysiologiques <i>in vitro</i> du cortex cérébral infiltré par des gliomes issus de patients (91). Cette étude montre, pour la première fois, que le néocortex humain autour de gliomes infiltrants, produit spontanément des activités épileptiformes mais pas le néocortex contrôle non tumoral (<a href="http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article48&artpage=6-9#outil_sommaire_8" class='spip_out'>Figure 1</a>). Des oscillations à haute fréquence (200-250 Hz) sont recueillies dans les sites de genèse de ces activités, signant leur nature épileptique. Ces activités épileptiformes consistent en des décharges synchrones produisant un potentiel de champ, enregistrées dans des segments de néocortex lorsque celui-ci n'est pas macroscopiquement désorganisé par l'infiltration tumorale (0% du tissu tumoral dense, 29% des zones de faible infiltration tumorale et 86% des zones de forte infiltration tumorale) (91). Ces activités épileptiformes sont enregistrées plus fréquemment dans le tissu de patients présentant une épilepsie (77%) que chez ceux n'en présentant pas (27%). Ces activités sont très focales, présentent une synchronie au sein des colonnes corticales, sont initiées préférentiellement dans couches corticales superficielles et ont une propagation restreinte. Elles peuvent être générées en de multiples sites au sein d'une même tranche corticale, les champs de propagation se chevauchant alors parfois.</p> <p><i>II.4. Applications pratiques</i></p> <p>L'ensemble de ces données expérimentales permet d'identifier le néocortex péri-tumoral, siège d'une infiltration tumorale respectueuse de l'organisation corticale, comme une structure centrale dans la problématique de l'épilepsie associée aux gliomes infiltrants. Il est le siège à la fois d'une infiltration par des cellules tumorales gliales isolées et de la genèse des activités épileptiques au sein de foyers épileptogènes restreints spatialement, uniques ou multiples, et dans les couches corticales superficielles du néocortex.</p> <p>Le néocortex péri-tumoral est donc d'une importance capitale dans la prise en charge des gliomes infiltrants. Il est, à la croisée des chemins, le lieu : 1) des enjeux fonctionnels où se joue, au cours de la chirurgie de résection, la préservation des aires cérébrales éloquentes ; 2) des enjeux symptomatiques, car il est le siège de la plasticité cérébrale et des premiers signes neurologiques déficitaires lorsque la croissance tumorale dépasse les capacitésde réorganisation plastique ; 3) des enjeux oncologiques, où les gliomes infiltrants mettent à profit leur environnement cérébral immédiat, où les cellules tumorales gliales migrent et se multiplient ; 4) des enjeux mécanistiques impliqués dans la genèse des activités épileptiques.</p><div id='decoupe_bas2' class='pagination decoupe_bas'> <img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <img class="no_image_filtrer" alt="Page précédente" title="Page précédente" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <span class="cs_pagination_off">1</span> <a title="Page 2 : III. Histoire naturelle" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-9' class="decoupe_page">2</a> <a title="Page 3 : IV. Epidémiologie" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=3-9' class="decoupe_page">3</a> <a title="Page 4 : V. Principes physiopathologies du processus pathologique" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=4-9' class="decoupe_page">4</a> <a title="Page 5 : VI. Diagnostic" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=5-9' class="decoupe_page">5</a> <a title="Page 6 : Figure 1" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=6-9' class="decoupe_page">6</a> <a title="Page 7 : Figure 2" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=7-9' class="decoupe_page">7</a> <a title="Page 8 : Figure 3" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=8-9' class="decoupe_page">8</a> <a title="Page 9 : Références" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=9-9' class="decoupe_page">9</a> <a href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-9' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Page suivante" title="Page suivante" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> <a title="Dernière page" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=9-9' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> </div> </div> Transections sous-piales radiaires : Technique et résultats. http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article47 http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article47 2016-11-10T16:04:20Z text/html fr Christian Raftopoulos, Dorota Tassigny, Géraldo Vaz, Kenou van Rijckevorsel <p>L'épilepsie est une affection neurologique qui touche près de cinquante millions de personnes dans le monde. Dans deux tiers des cas, elle peut être contrôlée par un traitement médicamenteux. Pour le tiers restant, dont les crises épileptiques sont réfractaires aux traitements classiques, la chirurgie reste le pilier du traitement. Cependant, l'approche chirurgicale est limitée par le fait qu'une résection ne peut être réalisée au sein d'une zone éloquente sans causer de déficit fonctionnel permanant.</p> - <a href="http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?rubrique4" rel="directory">Techniques chirurgicales</a> <div class='rss_texte'><div id='decoupe_haut3' class='pagination decoupe_haut'> <img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <img class="no_image_filtrer" alt="Page précédente" title="Page précédente" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <span class="cs_pagination_off">1</span> <a title="Page 2 : Définition" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-6' class="decoupe_page">2</a> <a title="Page 3 : Acte chirurgical" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=3-6' class="decoupe_page">3</a> <a title="Page 4 : Suivi post-opératoireSurveillance post-opératoire" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=4-6' class="decoupe_page">4</a> <a title="Page 5 : Bibliographie" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=5-6' class="decoupe_page">5</a> <a title="Page 6 : Information au patient" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=6-6' class="decoupe_page">6</a> <a href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-6' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Page suivante" title="Page suivante" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> <a title="Dernière page" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=6-6' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> </div> <h3 class="spip">Résumé </h3> <p>L'épilepsie est une affection neurologique qui touche près de cinquante millions de personnes dans le monde. Dans deux tiers des cas, elle peut être contrôlée par un traitement médicamenteux. Pour le tiers restant, dont les crises épileptiques sont réfractaires aux traitements classiques, la chirurgie reste le pilier du traitement. Cependant, l'approche chirurgicale est limitée par le fait qu'une résection ne peut être réalisée au sein d'une zone éloquente sans causer de déficit fonctionnel permanant.</p> <p>Les transections sous piales radiaires sont une technique neurochirurgicale qui réduit considérablement le risque de tels complications. Cette méthode consiste à sectionner les connexions horizontales entre les neurones corticaux responsables de la propagation des décharges épileptiques tout en préservant les connexions neuronales verticales de manière à ne pas altérer la fonction de la zone corticale transsectée. Cette procédure peut être réalisée seule ou conjointement avec d'autres procédures (lésionectomie, déconnection, ...).</p> <p>L'objectif de ce chapitre est de</p> <ul class="spip"><li> 1) décrire la technique et son l'évolution au cours du temps, </li><li> 2) citez les indications opératoires, </li><li> 3) détailler les différentes étapes de la procédure, </li><li> 4) présenter les résultats fonctionnels et en terme de contrôle des crises épileptiques. </li></ul><div class='spip_document_688 spip_documents spip_documents_center media video' id='media_688_28868'> <video id="video_688_28868" controls preload="none" width="320" height="240"> <source type='video/mp4' src="http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/IMG/mp4/rmst_raftopoulos.mp4?1478795421" /> </video> <div class='spip_doc_titre'><strong>Transections sous-piales radiaires : Technique et résultats.</strong></div> </div> <div class="base64javascript180432327765f953962dd2b7.23639583" title="PHNjcmlwdCB0eXBlPSJ0ZXh0L2phdmFzY3JpcHQiPgooZnVuY3Rpb24oJCkgewoJdmFyIG1zX3BsYXllcl9pbml0XzY4OF8yODg2OCA9IGZ1bmN0aW9uKCl7CgkJaWYoJCgnI3ZpZGVvXzY4OF8yODg2OCcpLnBhcmVudCgnLm1lZGlhX3dyYXBwZXInKS5zaXplKCkgPT0gMCl7CgkJCSQoJyN2aWRlb182ODhfMjg4NjgnKS5tc19wbGF5ZXJfaW5pdCh7CgkJCQlmbG93dXJsOidodHRwOi8vZW5jeWNsb3BlZGlhLm5ldXJvY2hpcnVyZ2ljYS5vcmcvbS9wbHVnaW5zL2F1dG8vbWVkaWFzcGlwX3BsYXllci92MS42LjUvZmxhc2gvZmxvd3BsYXllci5zd2YnLCAKCQkJCXZvbHVtZV9zbGlkZXJfb3JpZW50YXRpb246J3ZlcnRpY2FsJwoJCQl9KTsKCQl9Cgl9CgkkKGZ1bmN0aW9uKCl7CgkJbXNfcGxheWVyX2luaXRfNjg4XzI4ODY4KCk7CgkJLy9vbkFqYXhMb2FkKGZ1bmN0aW9uKCl7c2V0VGltZW91dChmdW5jdGlvbigpe21zX3BsYXllcl9pbml0XzY4OF8yODg2OCgpO30sNTAwKX0pOwoJfSk7Cn0pKGpRdWVyeSk7Cjwvc2NyaXB0Pg=="></div><div id='decoupe_bas3' class='pagination decoupe_bas'> <img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <img class="no_image_filtrer" alt="Page précédente" title="Page précédente" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <span class="cs_pagination_off">1</span> <a title="Page 2 : Définition" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-6' class="decoupe_page">2</a> <a title="Page 3 : Acte chirurgical" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=3-6' class="decoupe_page">3</a> <a title="Page 4 : Suivi post-opératoireSurveillance post-opératoire" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=4-6' class="decoupe_page">4</a> <a title="Page 5 : Bibliographie" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=5-6' class="decoupe_page">5</a> <a title="Page 6 : Information au patient" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=6-6' class="decoupe_page">6</a> <a href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-6' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Page suivante" title="Page suivante" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> <a title="Dernière page" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=6-6' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> </div> </div> Métastases cérébrales http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article45 http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article45 2016-11-08T10:18:26Z text/html fr Philippe Meneï, Philippe Metellus, Rogatien Faguer, Sébastien Boissonneau <p>Les métastases cérébrales (MC) sont des foyers cancéreux secondaires qui se développent à distance du site initialement atteint (tumeur primitive) et dont la croissance est autonome et indépendante de celle de la tumeur primitive. Ces lésions représentent les tumeurs cérébrales malignes les plus fréquentes (39). Il est estimé que 20 à 40 % des patients porteurs d'une néoplasie primitive développeront au cours de leur maladie une MC (24). Leur incidence est en augmentation en raison des progrès de l'imagerie cérébrale, mais aussi de l'efficacité grandissante des traitements locaux et systémiques (63). Dans ce contexte de meilleur contrôle de la maladie systémique et d'augmentation de l'espérance de vie des patients ayant un cancer métastatique, les MC deviennent le nouvel enjeu en oncologie, en particulier pour la préservation de la qualité de vie de ces patients (61). La découverte de MC peut précéder celle de la tumeur primitive, mais dans la plupart des cas cette découverte survient dans le cadre du suivi des patients. Le rôle du neurochirurgien ne se limite pas à l'exérèse des MC. En effet, il participe activement au choix du schéma thérapeutique, dont la décision est soumise à une réflexion pluridisciplinaire (neurochirurgien, oncologue médicale, anatomopathologiste, radiothérapeute et radiologue) mais aussi au suivi de ces patients traités pour des MC.</p> <p>La problématique posée par les MC est thérapeutique puisque la décision médicale est fonction de plusieurs facteurs relatifs aux données liées aux MC (symptomatologie provoquée, menace neurologique, nombre et taille), à la situation du patient (état général, comorbidité) et à la maladie primitive (statut de la maladie primitive). <br class='autobr' /> Dans cette revue nous détaillerons les éléments essentiels à connaître pour la prise en charge des patients atteints de MC.</p> - <a href="http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?rubrique1" rel="directory">Pathologies</a> <div class='rss_texte'><div id='decoupe_haut4' class='pagination decoupe_haut'> <img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <img class="no_image_filtrer" alt="Page précédente" title="Page précédente" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <span class="cs_pagination_off">1</span> <a title="Page 2 : IV. EPIDEMIOLOGIE" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-5' class="decoupe_page">2</a> <a title="Page 3 : VI. Diagnostic" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=3-5' class="decoupe_page">3</a> <a title="Page 4 : VII. Traitement" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=4-5' class="decoupe_page">4</a> <a title="Page 5 : CONCLUSION" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=5-5' class="decoupe_page">5</a> <a href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-5' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Page suivante" title="Page suivante" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> <a title="Dernière page" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=5-5' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> </div> <p><strong>Prise en charge des métastases cérébrales</strong></p> <h3 class="spip">I. DEFINITION </h3> <p>Les métastases cérébrales (MC) sont des foyers cancéreux secondaires qui se développent à distance du site initialement atteint (tumeur primitive) et dont la croissance est autonome et indépendante de celle de la tumeur primitive. Ces lésions représentent les tumeurs cérébrales malignes les plus fréquentes (39). Il est estimé que 20 à 40 % des patients porteurs d'une néoplasie primitive développeront au cours de leur maladie une MC (24). Leur incidence est en augmentation en raison des progrès de l'imagerie cérébrale, mais aussi de l'efficacité grandissante des traitements locaux et systémiques (63). Dans ce contexte de meilleur contrôle de la maladie systémique et d'augmentation de l'espérance de vie des patients ayant un cancer métastatique, les MC deviennent le nouvel enjeu en oncologie, en particulier pour la préservation de la qualité de vie de ces patients (61). La découverte de MC peut précéder celle de la tumeur primitive, mais dans la plupart des cas cette découverte survient dans le cadre du suivi des patients. Le rôle du neurochirurgien ne se limite pas à l'exérèse des MC. En effet, il participe activement au choix du schéma thérapeutique, dont la décision est soumise à une réflexion pluridisciplinaire (neurochirurgien, oncologue médicale, anatomopathologiste, radiothérapeute et radiologue) mais aussi au suivi de ces patients traités pour des MC.</p> <p>La problématique posée par les MC est thérapeutique puisque la décision médicale est fonction de plusieurs facteurs relatifs aux données liées aux MC (symptomatologie provoquée, menace neurologique, nombre et taille), à la situation du patient (état général, comorbidité) et à la maladie primitive (statut de la maladie primitive).</p> <p>Dans cette revue nous détaillerons les éléments essentiels à connaître pour la prise en charge des patients atteints de MC.</p> <h3 class="spip">II. Historique</h3> <p>Historiquement, les MC étaient considérées comme une des phases terminales du cancer et tout geste chirurgical était contre indiqué. Petit-Dutaillis et Schmite publient en 1934, l'exérèse avec succès d'une MC d'un cancer mammaire ayant permis une guérison apparente (51). En 1944, pour Marcel David, “quand on a la certitude que le syndrome d'hypertension intracrânienne que l'on constate est d'origine métastasique, l'abstention opératoire s'impose” (16). Néanmoins, les progrès de la microchirurgie, de l'imagerie, du matériel (microscope et dissecteur ultrasonique (19), de l'anesthésie et des traitements complémentaires ont depuis considérablement modifié la prise en charge des MC.</p> <h3 class="spip">III. Histoire naturelle</h3> <p>La survenue des MC, unique ou multiple, au cours de l'évolution du cancer primitif est variable. Si la découverte des MC, lorsqu'elles sont symptomatiques, peut précéder la découverte de la tumeur primitive et constituer le mode d'entrée dans la maladie ; elle peut aussi se faire lors du bilan d'extension de la tumeur primitive. Les MC restent néanmoins plus fréquentes aux stades évolués de la maladie (47). Le mécanisme d'apparition des MC est complexe et plurifactoriel. Il dépend notamment du pouvoir prolifératif et du tropisme cérébral des cellules circulantes de la tumeur primitive. Les MC se localisent dans 80 % des cas dans les hémisphères cérébraux, et sont moins fréquentes, dans le cervelet (15 %) ou dans le tronc cérébral (< 5 %) (17).</p><div id='decoupe_bas4' class='pagination decoupe_bas'> <img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <img class="no_image_filtrer" alt="Page précédente" title="Page précédente" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <span class="cs_pagination_off">1</span> <a title="Page 2 : IV. EPIDEMIOLOGIE" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-5' class="decoupe_page">2</a> <a title="Page 3 : VI. Diagnostic" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=3-5' class="decoupe_page">3</a> <a title="Page 4 : VII. Traitement" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=4-5' class="decoupe_page">4</a> <a title="Page 5 : CONCLUSION" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=5-5' class="decoupe_page">5</a> <a href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-5' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Page suivante" title="Page suivante" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> <a title="Dernière page" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=5-5' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> </div> </div> Crâniotomie pour un méningiome de la convexité http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article36 http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article36 2016-02-19T15:11:43Z text/html fr Frédéric Dauger, Gilbert Dechambenoit, Jean-Jacques Moreau - <a href="http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?rubrique4" rel="directory">Techniques chirurgicales</a> <img class='spip_logos' alt="" align="right" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/local/cache-vignettes/L149xH150/arton36-10388.png' width='149' height='150' /> Neurotomie vestibulaire http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article35 http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article35 2016-02-19T15:05:58Z text/html fr - <a href="http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?rubrique4" rel="directory">Techniques chirurgicales</a> <div class='rss_texte'><div class='spip_document_679 spip_documents spip_documents_center media video' id='media_679_36800'> <video id="video_679_36800" controls preload="auto" width="320" height="240"> <source type='video/mp4' src="http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/IMG/mp4/neurotomie0.mp4?1455896018" /> </video> </div> <div class="base64javascript180432327765f953962dd2b7.23639583" title="PHNjcmlwdCB0eXBlPSJ0ZXh0L2phdmFzY3JpcHQiPgooZnVuY3Rpb24oJCkgewoJdmFyIG1zX3BsYXllcl9pbml0XzY3OV8zNjgwMCA9IGZ1bmN0aW9uKCl7CgkJaWYoJCgnI3ZpZGVvXzY3OV8zNjgwMCcpLnBhcmVudCgnLm1lZGlhX3dyYXBwZXInKS5zaXplKCkgPT0gMCl7CgkJCSQoJyN2aWRlb182NzlfMzY4MDAnKS5tc19wbGF5ZXJfaW5pdCh7CgkJCQlmbG93dXJsOidodHRwOi8vZW5jeWNsb3BlZGlhLm5ldXJvY2hpcnVyZ2ljYS5vcmcvbS9wbHVnaW5zL2F1dG8vbWVkaWFzcGlwX3BsYXllci92MS42LjUvZmxhc2gvZmxvd3BsYXllci5zd2YnLCAKCQkJCXdpZHRoOicxMDAlJywKCQkJCXZvbHVtZV9zbGlkZXJfb3JpZW50YXRpb246J3ZlcnRpY2FsJwoJCQl9KTsKCQl9Cgl9CgkkKGZ1bmN0aW9uKCl7CgkJbXNfcGxheWVyX2luaXRfNjc5XzM2ODAwKCk7CgkJLy9vbkFqYXhMb2FkKGZ1bmN0aW9uKCl7c2V0VGltZW91dChmdW5jdGlvbigpe21zX3BsYXllcl9pbml0XzY3OV8zNjgwMCgpO30sNTAwKX0pOwoJfSk7Cn0pKGpRdWVyeSk7Cjwvc2NyaXB0Pg=="></div></div> Métastases cérébrales http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article30 http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article30 2015-03-14T09:50:50Z text/html fr Philippe Meneï, Philippe Metellus, Rogatien Faguer, Sébastien Boissonneau <p>Les métastases cérébrales (MC) sont les tumeurs cérébrales malignes les plus fréquentes. L'augmentation de l'incidence des MC, le développement de la radiochirurgie et des thérapies ciblées ont changé la prise en charge des patients atteints de MC. Toutefois, la chirurgie carcinologique, diagnostique ou palliative garde une place au premier plan des traitements des MC.<br class='autobr' /> Dans cette revue nous avons détaillerons les étapes du traitement chirurgical d'une MC depuis le diagnostic jusqu'à l'annonce du résultat. Les critères permettant de poser une indication chirurgicale comme la technique opératoire seront détaillés au travers d'un exemple d'exérèse de MC. La gestion des suites opératoire seront également abordées afin de donner au neurochirurgiens le plus d'informations possibles pour prendre en charge son patient dans sa globalité.</p> - <a href="http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?rubrique4" rel="directory">Techniques chirurgicales</a> <div class='rss_texte'><div id='decoupe_haut5' class='pagination decoupe_haut'> <img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <img class="no_image_filtrer" alt="Page précédente" title="Page précédente" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <span class="cs_pagination_off">1</span> <a title="Page 2 : III. Indications chirurgicales" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-7' class="decoupe_page">2</a> <a title="Page 3 : IV. Critères requis pour poser l'indication chirurgicale" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=3-7' class="decoupe_page">3</a> <a title="Page 4 : V. Acte chirurgical*1. Matériel, équipement, dispositifs (...)" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=4-7' class="decoupe_page">4</a> <a title="Page 5 : VI. Suivi post-opératoire*1. Surveillance post-opératoire" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=5-7' class="decoupe_page">5</a> <a title="Page 6 : VII Conclusion" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=6-7' class="decoupe_page">6</a> <a title="Page 7 : Bibliographie" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=7-7' class="decoupe_page">7</a> <a href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-7' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Page suivante" title="Page suivante" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> <a title="Dernière page" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=7-7' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> </div> <h3 class="spip">Résumé </h3> <p>Les métastases cérébrales (MC) sont les tumeurs cérébrales malignes les plus fréquentes. L'augmentation de l'incidence des MC, le développement de la radiochirurgie et des thérapies ciblées ont changé la prise en charge des patients atteints de MC. Toutefois, la chirurgie carcinologique, diagnostique ou palliative garde une place au premier plan des traitements des MC.<br class='autobr' /> Dans cette revue nous avons détaillerons les étapes du traitement chirurgical d'une MC depuis le diagnostic jusqu'à l'annonce du résultat. Les critères permettant de poser une indication chirurgicale comme la technique opératoire seront détaillés au travers d'un exemple d'exérèse de MC. La gestion des suites opératoire seront également abordées afin de donner au neurochirurgiens le plus d'informations possibles pour prendre en charge son patient dans sa globalité.</p> <h3 class="spip">I. Définition</h3> <p>Les MC sont les tumeurs intracrâniennes malignes les plus fréquentes et peuvent toucher jusqu'à 40 % des patients atteints de cancer[1]. L'incidence des MC est en augmentation en raison des progrès de l'imagerie, des traitements locaux (chirurgie, radiothérapie stéréotaxique) et systémiques[2]. Le traitement chirurgical reste l'un des éléments majeur du traitement carcinologique puisqu'il augmente la survie globale des patients atteints de MC[3]. La chirurgie des MC consiste dans la plus grande majorité des cas à réaliser une exérèse complète de ou des lésions cérébrales. Toutefois, le traitement chirurgical ne se résume pas au geste chirurgical en lui même. Apres avoir rappelé quelques éléments important de l'histoire de la chirurgie des MC, les trois grandes étapes d'une chirurgie de MC seront détaillées :<br class='autobr' /> 1. Le temps préopératoire : comment poser une indication chirurgicale ?<br class='autobr' /> 2. Le temps opératoire : l'acte chirurgical<br class='autobr' /> 3. Le temps postopératoire : le suivi post opératoire immédiat et à plus long terme</p> <h3 class="spip">II. Historique : description princeps et évolutions ultérieures</h3> <p>Le diagnostic de MC était historiquement, pour le patient atteint de cancer, l'entrée dans la phase terminale de sa maladie. Petit-Dutaillis et Schmite publient en 1934, « l'exérèse avec succès d'une MC d'un cancer mammaire ayant permis une guérison apparente » [4]. Lorsqu'une hypertension intracrânienne était d'origine métastasique, l'intervention devenait alors contre indiquée [5].<br class='autobr' /> Les progrès diagnostiques liés à l'avènement du scanner [6] puis de l'IRM cérébrale[7] ont révolutionné la neurochirurgie. Le temps opératoire a été transformé par les progrès de la neuro-anesthésie mise au point en 1950 [8]. Le développement du matériel chirurgical de plus en plus performant tel que les moteurs chirurgicaux, les microscopes opératoires ou les dissecteurs ultrasoniques [9] ont permis de gagner en efficacité et en sécurité au cours du geste chirurgical. L'apparition des salles de réveils, le développement des traitements symptomatiques (antiépileptiques, corticoïdes) et des traitements à visée carcinologiques (radiothérapie, chimiothérapie, thérapies ciblées) ont également modifiés considérablement la prise en charge chirurgicale des patients atteints de MC.</p><div id='decoupe_bas5' class='pagination decoupe_bas'> <img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <img class="no_image_filtrer" alt="Page précédente" title="Page précédente" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <span class="cs_pagination_off">1</span> <a title="Page 2 : III. Indications chirurgicales" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-7' class="decoupe_page">2</a> <a title="Page 3 : IV. Critères requis pour poser l'indication chirurgicale" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=3-7' class="decoupe_page">3</a> <a title="Page 4 : V. Acte chirurgical*1. Matériel, équipement, dispositifs (...)" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=4-7' class="decoupe_page">4</a> <a title="Page 5 : VI. Suivi post-opératoire*1. Surveillance post-opératoire" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=5-7' class="decoupe_page">5</a> <a title="Page 6 : VII Conclusion" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=6-7' class="decoupe_page">6</a> <a title="Page 7 : Bibliographie" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=7-7' class="decoupe_page">7</a> <a href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-7' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Page suivante" title="Page suivante" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> <a title="Dernière page" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=7-7' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> </div> </div> Ependymome intramédullaire http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article28 http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article28 2015-03-10T15:51:07Z text/html fr Nozar Aghakhani <p>Tumeur du système nerveux central dont la composante essentielle consiste en des cellules dérivées des cellules épendymaires.</p> <p>A tumor of the central nervous system whose essential portion consists of cells derived from and resembling ependymal cells (WHO)</p> - <a href="http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?rubrique1" rel="directory">Pathologies</a> <div class='rss_texte'><div id='decoupe_haut6' class='pagination decoupe_haut'> <img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <img class="no_image_filtrer" alt="Page précédente" title="Page précédente" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <span class="cs_pagination_off">1</span> <a title="Page 2 : Histoire naturelle" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-6' class="decoupe_page">2</a> <a title="Page 3 : Imagerie" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=3-6' class="decoupe_page">3</a> <a title="Page 4 : Indications des traitements" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=4-6' class="decoupe_page">4</a> <a title="Page 5 : Bibliographie" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=5-6' class="decoupe_page">5</a> <a title="Page 6 : Images" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=6-6' class="decoupe_page">6</a> <a href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-6' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Page suivante" title="Page suivante" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> <a title="Dernière page" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=6-6' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> </div> <h3 class="spip">Historique</h3> <p>L'épendymome a été décrit pour la première fois en 1863 par Virchow (Ho 2001, C) et a été défni comme une entité histologique distincte par Bailey et Cushing en 1926 (Bailey 1926, C).</p> <p>La première intervention pour l'exérèse d'une tumeur intramédullaire date de 1907 et a été réalisé par Freiherr von Eiselsberg à Vienne. (Eiselsberg 1913, C, Klekamp 2007, C). La première série a été publiée par Krause en 906 et 1908 et comportait 25 patients opérés. Le véritable pionnier de la chirurgie des tumeurs intramédullaires fut Charles A. Elsberg. Dans sa publication princeps de 1925 il reporte les résultats chirurgicaux de 13 tumeurs intramédullaires (la publication comporte entre autres 54 tumeurs intra durales et extra médullaires et 14 tumeurs extradurales). Il propose une technique en 2 temps pour les tumeurs intra médullaire : lors du premier temps une laminectomie est faite associée à une ouverture durale sans toucher la moelle, puis le patient est refermé. Plusieurs jours plus tard une ré-intervention est réalisée. Elsberg avait trouvé que lors de la seconde intervention la lésion devenait souvent exophytique et son exérèse était plus facile.(Elsberg 1925, C) Dans une réédition de son livre en 1941 il réactualise ses résultats : il a pu pratiquer une résection complète pour 7 tumeurs intramédullaires (sur un total de 19) avec un taux de mortalité de 16% pour ces tumeurs intramédullaires.(Elsberg 1941, C) la prise en charge des tumeurs intramédullaies a bénéfcié des avancées de la radiologie avec l'utilisation de la myélographie dès 1921 par Sicard et forestier et plus tard par Pieper (Pieper 1926, C) mais essentiellement par l'introduction de l'IRM dès les années 80. La chirurgie s'est améliorée grâce à l'introduction de microscope opératoire et les technique microchirurgicale, la coagulation bipolaire et le bistouri à ultrasons.</p> <h3 class="spip">Physiologie</h3> <p>Cf physiologie de la croissance tumorale (chapitre générale) Etant donné le caractère encapsulé de la lésion (Klekamp 2007, C, Brotchi 1998, C, WHO) la symptomatologie clinique résulte probablement d'une compression progressive et chronique des structures médullaires de voisinage. Les rares épendymomes anaplasiques peuvent donner des signes par envahissement de ces centres. (Lee 2002, C)</p> <h3 class="spip">Epidémiologie</h3> <p>L'incidence des tumeurs intramédullaires toute histologie confondue est de 0.65/100000/an aux Etats-Unis (<a href="http://www.cbtrus.org/reports/2007...-" class='spip_url spip_out auto' rel='nofollow external'>http://www.cbtrus.org/reports/2007...-</a>><a href="http://www.cbtrus.org/reports/2007-2008/2007report.pdf" class='spip_url spip_out auto' rel='nofollow external'>http://www.cbtrus.org/reports/2007-2008/2007report.pdf</a>]). Cette incidence est de 0.3/100000/ chez les hommes et de 0.5/100000/an chez les femmes en Norvège. Dans cette étude sur une durée de 31 ans (de 1955 à 1986) seulement 77 épendymomes intramédullaires ont été diagnostiqués. L'incidence est estimée à 0.085 et 0.048/100000/an respectivement chez les hommes et les femmes. (Helseth 1989, B) dans une étude nord- américaine l'incidence des épendymomes est de 0.06/100000/an (Schellinger 2008, A). Les épendymomes représentent approximativement 18% des tumeurs intramédullaires et 60% des tumeurs gliales intramédullaires. (Wahab 2007, C)</p> <p>Chez l'adulte, ce sont les tumeurs intramédullaires les plus fréquentes (60% des tumeurs intramédullaires). (Helseth, 1989, B, Miller 2000, C Guidetti 1981, C) Bien que les épendymomes puissent survenir tout au long de la vie il semble exister un pic de survenu autour de la quarantaine (41 ans chez Brtochi et Fischer, C et 42,8 ans chez Aghakhani C). Il semble aussi exister une petite prépondérance masculine (54% versus 46% pour Brtochi et Fischer et 55% versus 45% pour Aghakhani).</p><div id='decoupe_bas6' class='pagination decoupe_bas'> <img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <img class="no_image_filtrer" alt="Page précédente" title="Page précédente" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <span class="cs_pagination_off">1</span> <a title="Page 2 : Histoire naturelle" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-6' class="decoupe_page">2</a> <a title="Page 3 : Imagerie" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=3-6' class="decoupe_page">3</a> <a title="Page 4 : Indications des traitements" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=4-6' class="decoupe_page">4</a> <a title="Page 5 : Bibliographie" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=5-6' class="decoupe_page">5</a> <a title="Page 6 : Images" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=6-6' class="decoupe_page">6</a> <a href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-6' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Page suivante" title="Page suivante" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> <a title="Dernière page" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=6-6' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> </div> </div> Malformation artério-veineuse cérébrale http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article27 http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?article27 2015-03-03T16:19:20Z text/html fr Atos Alves de Sousa, Lucas Alverne Freitas de Albuquerque, Marcos Dellaretti Spip2spip <p>McCormick in 1966 and Russell and Rubenstein described four types of vascular malformations, and this is now accepted as the current nomenclature. [62-64] Cerebrovascular malformations are classified according to their histopathologic features as : arteriovenous malformation (AVMs), venous angioma, cavernous malformation, and capillary telangiectasia. The focus of this chapter is on true AVMs. A possible fifth category is a direct fistula, or arteriovenous fistula (AVF). These conditions are regarded as acquired lesions involving single or multiple dilated arterioles that connect directly to a vein without a nidus. They are high-flow, high-pressure lesions that have a low incidence of hemorrhage (examples include vein of Galen aneurysmal malformation, dural AVF, and carotid cavernous fistula). [62-64]</p> - <a href="http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?rubrique1" rel="directory">Pathologies</a> / <a href="http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?mot16" rel="tag">Spip2spip</a> <div class='rss_texte'><div id='decoupe_haut7' class='pagination decoupe_haut'> <img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <img class="no_image_filtrer" alt="Page précédente" title="Page précédente" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <span class="cs_pagination_off">1</span> <a title="Page 2 : II. History" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-24' class="decoupe_page">2</a> <a title="Page 3 : III. Natural history" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=3-24' class="decoupe_page">3</a> <a title="Page 4 : IV. Epidemiology" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=4-24' class="decoupe_page">4</a> <a title="Page 5 : V. Pathophysiological principles of the pathological (...)" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=5-24' class="decoupe_page">5</a> <a title="Page 6 : *2. Physiology" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=6-24' class="decoupe_page">6</a> <a title="Page 7 : VI. Diagnosis*1. Clinical features" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=7-24' class="decoupe_page">7</a> <a title="Page 8 : *2. Imaging findings" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=8-24' class="decoupe_page">8</a> <a title="Page 9 : *3. Characterization of the diagnosis scores and (...)" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=9-24' class="decoupe_page">9</a> ... <a title="Page 23 : IX. Follow-up" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=23-24' class="decoupe_page">23</a> <a title="Page 24 : Bibliography Al-Rodhan NR, Sundt TM Jr, Piepgras DG, et (...)" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=24-24' class="decoupe_page">24</a> <a href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-24' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Page suivante" title="Page suivante" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> <a title="Dernière page" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=24-24' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> </div> <h3 class="spip">I. Definition</h3> <p>McCormick in 1966 and Russell and Rubenstein described four types of vascular malformations, and this is now accepted as the current nomenclature. [62-64] Cerebrovascular malformations are classified according to their histopathologic features as : arteriovenous malformation (AVMs), venous angioma, cavernous malformation, and capillary telangiectasia. The focus of this chapter is on true AVMs. A possible fifth category is a direct fistula, or arteriovenous fistula (AVF). These conditions are regarded as acquired lesions involving single or multiple dilated arterioles that connect directly to a vein without a nidus. They are high-flow, high-pressure lesions that have a low incidence of hemorrhage (examples include vein of Galen aneurysmal malformation, dural AVF, and carotid cavernous fistula). [62-64]</p> <p>AVMs are vascular anomalies that may occur in any region of the brain. They are composed of a nidus with feeding arteries, and draining veins that form an anomalous mass of blood vessels in the pia matter, with direct arteriovenous shunts and a poor or absent capillary bed, and consequently a high-flow shunt that predisposes to arterialization of veins, vascular recruitment, and gliosis of brain tissue adjacent to the lesion. [30, 48]</p> <p>Originally it was thought that the nidus lacked a true capillary bed. However, Sato et al. [90] analyzing the relationships between perinidal vessels and the nidus in 22 resected specimens from patients with cerebral AVMs, observed that all nidus were accompanied by a perinidal dilated capillary network that was connected not only to the nidus, feeding arteries, and draining veins, via arterioles and venules, but also to normal capillaries, arterioles, and venules. There is the hypothesis that these capillaries may contribute to the intraoperative and postoperative bleeding, growth, and even recurrence of surgically treated cerebral AVMs, as these perinidal capillaries may fuse to become part of the nidus [90].</p> <p>Nidal vessels are structurally ambiguous resembling both arteries and veins, with high risk of intracranial hemorrhage, which is the main and the most feared manifestation of AVMs, followed by epileptic seizures. AVM-high-flow shunts cause great dilation of the drainage veins that can result in a mass effect. At the same time, they can provoke a reduction of the perfusion pressure in the adjacent brain, that being known as “brain vascular steal”, which is an important mechanism in the pathogenesis of focal neurological deficits. [18, 54, 56, 58]</p><div id='decoupe_bas7' class='pagination decoupe_bas'> <img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Première page" title="Première page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <img class="no_image_filtrer" alt="Page précédente" title="Page précédente" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/precedent_off.gif'/> <span class="cs_pagination_off">1</span> <a title="Page 2 : II. History" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-24' class="decoupe_page">2</a> <a title="Page 3 : III. Natural history" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=3-24' class="decoupe_page">3</a> <a title="Page 4 : IV. Epidemiology" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=4-24' class="decoupe_page">4</a> <a title="Page 5 : V. Pathophysiological principles of the pathological (...)" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=5-24' class="decoupe_page">5</a> <a title="Page 6 : *2. Physiology" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=6-24' class="decoupe_page">6</a> <a title="Page 7 : VI. Diagnosis*1. Clinical features" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=7-24' class="decoupe_page">7</a> <a title="Page 8 : *2. Imaging findings" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=8-24' class="decoupe_page">8</a> <a title="Page 9 : *3. Characterization of the diagnosis scores and (...)" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=9-24' class="decoupe_page">9</a> ... <a title="Page 23 : IX. Follow-up" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=23-24' class="decoupe_page">23</a> <a title="Page 24 : Bibliography Al-Rodhan NR, Sundt TM Jr, Piepgras DG, et (...)" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=24-24' class="decoupe_page">24</a> <a href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=2-24' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Page suivante" title="Page suivante" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> <a title="Dernière page" href='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/spip.php?page=backend&#38;artpage=24-24' class="decoupe_img"><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/><img class="no_image_filtrer" alt="Dernière page" title="Dernière page" src='http://encyclopedia.neurochirurgica.org/m/plugins/auto/couteau_suisse/v1.10.18/img/decoupe/suivant.gif'/></a> </div> </div>